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Imaginez un navire aux lignes élancées, émergeant lentement du port du Havre après six longs mois de restauration minutieuse à Brest. Imaginez la promesse d’un voyage exceptionnel, une évasion hors du temps, loin du tumulte de la vie quotidienne. Cette vision, j’ai eu l’occasion de la vivre, lors d’une croisière pré-inaugurale, à bord du navire Renaissance de la nouvelle Compagnie Française de Croisières.
Une belle journée ensoleillée, typique de la fin de juin, nous a accueillis au port du Havre. L’air était rempli d’une énergie électrique, un mélange d’impatience et d’excitation, qui faisait trépigner d’envie les 700 invités, parmi lesquels des agents de voyages, des amis et des familles des membres de la compagnie. Nous étions tous là pour vivre un moment historique : la première croisière du Renaissance, après sa transformation.
Construit initialement sous le nom de Maasdam, pour le compte de la Holland America Line, le navire a été racheté puis rénové par la Compagnie Française de Croisières, pour devenir le Renaissance. C’est un spectacle magique de le voir ainsi, prêt à prendre la mer depuis le Havre, à l’instar de nombreux autres navires mythiques, comme le Queen Mary 2, par exemple.
Mon récit dans cet article suivra le fil des jours, du départ au retour, en passant par mon escale à Bruges. Préparez-vous à embarquer dans cette aventure inoubliable, à la découverte des charmes et des mystères du Renaissance…
Jour 1 : Le départ et la découverte du navire Renaissance
L’embarquement a eu lieu en début d’après-midi au port du Havre, sous une météo clémente. Lorsque j’ai franchi la passerelle pour poser le premier pied sur le pont du Renaissance, l’équipage, attentif et souriant, m’a accueilli avec la plus grande courtoisie, me conduisant jusqu’à ma Suite Renaissance.
J’ai été immédiatement séduit par l’harmonie entre l’élégance et le confort. Spacieuse et lumineuse, ma suite de 36m² offrait un espace de vie serein et luxueux. La salle de bain, équipée d’une baignoire et de jets hydromassants, promettait des moments de détente exquis, tandis que le lit Queen Size invitait à des nuits paisibles et réparatrices. Le coin penderie et l’espace salon complétaient l’ensemble, fournissant tout ce dont un voyageur moderne pourrait avoir besoin. Mais ce qui m’a vraiment conquis, c’était la terrasse privative de 18 m² qui offrait une vue panoramique sur l’océan. Un véritable havre de paix où j’imaginais déjà partager des moments conviviaux avec mes compagnons de voyage.
Après m’être installé, je suis allé au buffet pour le déjeuner. La variété des plats était impressionnante, avec une offre qui satisfaisait tous les goûts : de la viande juteuse, du poisson fraîchement pêché, des crudités croquantes et une variété de desserts succulents. Une mention spéciale doit être faite pour le fromage, qui était tout simplement délicieux. Le soir, j’ai eu l’occasion de dîner au Grand Restaurant Vatel. Les plats étaient savoureux, bien que pas très copieux, mais le service a été quelque peu ralenti par une panne informatique. Cependant, je dois souligner que le personnel a fait preuve d’une grande empathie.
En dépit de ce petit hic, ce premier jour à bord du Renaissance a été une véritable invitation à l’évasion et à la découverte. Il était clair que ce voyage inaugural promettait une aventure mémorable et exaltante.
Jour 2 : Les joies du navire et l’esprit de Bruges
Mon réveil a été bercé par le doux mouvement du navire, alors que le soleil se levait sur la mer. C’est dans cette ambiance de sérénité que le navire a accosté à Zeebruges. Le deuxième jour a été placé sous le signe de la découverte et de la détente. Après un copieux petit déjeuner, il était temps de prendre place dans le bus qui nous conduisait à l’excursion organisée à Bruges. Notre guide, Elisabeth, nous a accompagnés à travers les ruelles charmantes de la ville, nous dévoilant l’histoire et les légendes de ce lieu au passé riche. Sa passion et son enthousiasme ont rendu cette visite d’autant plus agréable, et j’ai été captivé par la beauté et l’authenticité de Bruges.
L’après-midi a été consacrée à l’exploration du navire. L’accès illimité au spa a été une véritable aubaine, me permettant de m’immerger dans une bulle de bien-être. Les sièges chauffants, le jacuzzi, le hammam et le sauna ont été autant d’invitations à la détente et au ressourcement. Je me suis laissé porter par les bulles du jacuzzi, ai savouré la chaleur enveloppante du sauna et me suis détendu sous l’effet des jets de vapeur du hammam. Je me suis prélassé au bord de l’eau, un cocktail à la main, savourant le subtil mélange d’arômes et le bon dosage d’alcool de chaque boisson proposée. Le soleil était à son zénith, baignant le navire de sa lumière radieuse, et créant une atmosphère presque magique.
Le soir, j’ai eu le plaisir de dîner une nouvelle fois au Grand Restaurant Vatel. Les plats proposés étaient aussi délicieux que la veille, avec des saveurs subtiles et des présentations raffinées. Le service, bien que perfectible lors du premier dîner, s’était amélioré, prouvant l’engagement de la compagnie à offrir une expérience de qualité à ses passagers.
Ce deuxième jour a été un festival de sensations, une immersion totale dans l’univers du luxe et de l’évasion que promet la Compagnie Française de Croisières. De la détente au spa à la découverte de Bruges, en passant par la gastronomie du Restaurant Vatel, chaque moment a été une invitation à savourer pleinement cette aventure.
Jour 3 : Le retour au Havre
Le dernier jour de la croisière a commencé avec une certaine mélancolie, à la pensée que cette aventure hors du temps touchait à sa fin. Le navire a accosté au Havre en début de matinée, et bien que ce retour signifiât la fin de l’aventure, j’étais ravi d’avoir vécu ces trois jours extraordinaires. Du départ jusqu’à l’arrivée, chaque moment avait été une découverte, chaque expérience une nouvelle facette de l’univers des croisières.
J’ai savouré un dernier petit-déjeuner avec vue sur la mer, j’ai profité des dernières heures pour me balader une dernière fois sur le pont. C’est le cœur plein de souvenirs que j’ai quitté le Renaissance, sonnant la fin de cette croisière inoubliable.
Conclusion
Au-delà des splendeurs du navire et de la richesse des expériences vécues, ce qui fait de cette croisière un souvenir inoubliable, c’est sans doute l’humanité qui s’en dégage. Les fondateurs de la Compagnie Française de Croisières, Clément Mousset et Cédric Rivoire-Perrochat, deux passionnés du monde des croisières, ont réussi à infuser une âme dans ce navire. Certes, quelques détails peuvent encore être améliorés, comme la lenteur du service ou la maîtrise du français par l’équipage, mais ce sont là des défauts de jeunesse qui ne masquent en rien la qualité de l’ensemble.
La croisière sur le Renaissance est une ode à l’élégance et à l’art de vivre à la française. C’est une expérience à vivre, une promesse d’évasion et de découvertes. J’attends avec impatience de voir comment cette compagnie évoluera dans les mois et les années à venir, mais une chose est certaine : elle a déjà su faire naître en moi un souvenir indélébile. Alors, à tous ceux qui rêvent de large et d’horizon, je ne peux que recommander l’expérience du Renaissance.
Responsable Marketing et Communication – Star Croisières : Depuis 2014, je travaille dans le milieu du tourisme et plus précisément dans l’univers des croisières. Ayant acquis une solide connaissance produits au cours de mon parcours professionnel et riche de mes différents voyages en Asie, en Amérique ou en Europe, je souhaite vous transmettre ma passion du voyage et des croisières.